Introduction aux bilans en naturopathie

Le bilan permet de déterminer la constitution, le tempérament et la vitalité du consultant.

Le bilan de terrain essaie d’évaluer la force vitale qui siège au niveau des réserves nerveuses et glandulaires. Il met en évidence l’intoxication humorale. Il cherche à connaître la perméabilité des émonctoires dans le but de drainer les toxines tissulaires et humorales.

Le naturopathe essaiera de déterminer, par réflexion, connaissance et déduction en collaboration active avec le consultant, quelles peuvent être les causes précises ( temporelles, comportementales, psychologiques, affectives, relationnelles et physiques ) à l’origine des troubles au moment du bilan. Il indiquera les moyens de modifier ces comportements.

Le consultant sera responsabilisé face à son hygiène de vie globale, invité à suivre des cures, pratiquer des techniques naturelles.

Le bilan naturopathique s’appuie sur le fait que les troubles sont la simple conséquence d’erreurs d’hygiène de vie dues à des comportements inadaptés entre la nature fondamentale et holistique de la personne et sa conduite en général.

Le bilan va donc établir un ensemble de tendances qui va caractériser la personne et plus particulièrement son mode de réactivité.

Le naturopathe pourra alors conseiller certaines techniques naturelles allant dans le sens de l’épanouissement.

La plupart des bilans relèvent des reflexes. Le bilan va récolter des éléments et qualités de l’individu.

Au niveau de l’individu, c’est une plateforme centrale qui collecte les informations venant de l’extérieur et d’où partent les ordres vers la périphérie. L’emplacement est situé au niveau du cerveau végétatif ou diencéphale plus précisément au niveau des centres pyramidaux. Les informations conscientes et inconscientes y arrivent et en repartent par le sang (informations hormonales ), les nerfs ( informations chimiques ) et les méridiens ( informations énergétiques ).

Au niveau périphérique, on a des entités qui regroupent un ensemble d’informations concernant l’être dans sa globalité mais à des niveaux différents : c’est à dire qu’une entité sera plus spécifique d’un fonctionnement ( énergétique, humoral, nerveux et psychoaffectif ).

Les réseaux centripètes ( qui arrivent au cerveau végétatif) conduisent des influx sensitifs et informatifs : ils indiquent le fonctionnement des organes qu’une entité périphérique aura récolté selon son niveau spécifique de mesure ou indiquent le résultat de corrections thérapeutiques.

Les réseaux centrifuges conduisent des influx moteurs et correcteurs qui proviennent du diencéphale ou indiquent et mesurent le niveau de fonctionnement des organes reliés à l’entité périphérique.

L’être humain est une entité globale et complexe constituée de plusieurs corps . Plusieurs bilans sont nécessaires. Toutes les plages réflexes sont en interaction les unes avec les autres grâce à la plateforme centrale qu’est le diencéphale, ce carrefour d’informations, de gestion et de modulation.

Certaines de ces aires bilans peuvent constituer des aires thérapeutiques.

L’utilisation de ces bilans s’effectuera au moment de la première cure ou même parfois en amont de la cure lors de la prise de contact.

La réalisation du bilan constitue un triple intérêt :

  • Connaître l’individu dans sa globalité et cerner ses caractéristiques d’expression vitale.
  • Mettre en confiance le consultant
  • Permettre au naturopathe de posséder une technique d’appel.

Les bilans s’accompagnent de recherche d’informations complémentaires par le biais d’un questionnaire , appelé amanèse ou investigation approfondie réalisée par le dialogue et l’observation.